Car c'est bien de cela qu'il est question, une petite hypocrisie. On ne peut parler d'ambiguïté puisque nous savons l'un et l'autre à quoi nous en tenir. C'est un fait, nous n'avons pas les mêmes sentiments l'un envers l'autre. On m'a très récemment demandé si j'en souffrais. Bien évidemment que j'en souffre. Mais j'y trouve mon compte car de toute façon je suis seul, alors je prends quand même cette affection que je ressens. Car s'il n'est pas question d'amour je veux croire qu'elle éprouve tout de même un petit sentiment pour moi, et ce sentiment quel qu'il soit je le prends. Pour qui la situation est-elle la plus pénible ? Moi je peux encore me bercer d'illusion et d'espoir que les choses évoluent, mais pour elle… Ca doit être pesant de voir un "couillon" prêt à accepter quasiment tout, bêtement. Cela aurait pu être un simple "coup de foudre", mais voilà ça dure. Cela aurait pu être "faute de mieux", mais voilà il y a eu quelqu'un d'autre et ça n'était pas ça. Situation sentimentalement merdique pour tout le monde. Je comprends d'autant mieux que je vis la même chose avec une amie, sauf que là les rôles sont inversés, c'est moi qui n'éprouve pas les mêmes sentiments qu'elle et même si je fais tout pour ne surtout pas entretenir de malentendu, je sens cette attente que je ne peux aucunement satisfaire. Tous les ingrédients sont réunis pour que ça ne mène nulle part, alors pourquoi continuer ? Bin tout simplement j'arrive pas à me résoudre à en rester là. J'attends toujours qu'elle se connecte, qu'on se téléphone, je suis toujours heureux de la voir et toujours peiné de devoir la quitter. Parce que voilà ce qui a dicté ces quelques lignes, une question posée hier soir "pourquoi as-tu l'air toujours triste quand tu dis au revoir". PAF ! Séché sur place, question curieuse puisqu'elle ne peut ignorer la réponse, réponse toute moisie de ma part sous forme d'une pirouette minable, mais vraie question à laquelle j'ai repensé cette nuit. 4H du mat, il faut se rendre à l'évidence, la réponse est sans appel, j'ai l'air triste car je SUIS triste de raccrocher tout simplement. Putain que tout ça est compliqué ! Ca me saoule d'être un adulte responsable !
Voilà je me sens mieux, ça me fait du bien de poser mes valises cérébrales. Comme d'habitude je ne cherche rien et surtout pas que l'on m'aide ou me console, je ne cherche pas de solution, en fait je n'ai pas vraiment envie d'en parler. Aujourd'hui j'ai le cœur léger grâce à un chétif rayon de soleil qui suffit à me rendre heureux et souriant.
;)